Un lagon généreux
Partir à la pêche au petit matin sous un soleil radieux et revenir avec les plus belles images de poissons n’est pas qu’un doux rêve en Nouvelle-Calédonie. Les eaux du large et du lagon de la province Sud regorgent de poissons de toutes sortes parmi lesquels certains sont très prisés des pêcheurs : loches, carangues, mahi-mahi, thon à dent de chien, bonefish, marlin… Les espèces que l’on retrouve en mer se distinguent souvent par leur grande taille ! Des poissons que l’on retrouve également au marché ou à la carte des restaurants.
Partir pour un « coup d’pêche »
La pêche au gros et la pêche de loisirs se pratiquent toute l’année, même si les meilleures périodes restent avril-mai et septembre-octobre. Des mises à l’eau sont accessibles gratuitement un peu partout en province Sud. Le territoire calédonien comporte des zones de pêche facilement identifiables grâce aux DCP. Prenant la forme d’objets flottants, ces Dispositifs de Concentration de Poissons (DCP), attirent un grand nombre de poissons, notamment les grands pélagiques. On en compte une douzaine en province Sud. Vous pouvez les retrouver sur le site du Centre de coordination de sauvetage maritime de Nouméa (MRCC).
Vérifiez les conditions météorologiques et les horaires des marées avant de sortir en mer. Surveillez les bulletins maritimes spéciaux (BMS).
Partir au large pour une pêche au gros
Dans les hauts-fonds, au large du lagon calédonien, le cadre change, les équipements de pêche également. Ici, on pratique la pêche au gros, le plus souvent encadré par un professionnel. Face à un marlin, un espadon ou un thon, la pêche devient plus physique. Sortir de l’eau un poisson de son poids (ou plus) requiert donc incontestablement une bonne condition. Dans cette pratique, tout le plaisir consiste à remporter le duel contre l’animal. Mais pas forcément au prix de sa vie : rien ne vous empêche de le relâcher vivant dans l’Océan une fois la traque terminée ! Cette pratique du « catch and release » ou « no kill » est d’ailleurs de plus en plus développée sur le territoire.
- Découvrir des spots secrets
- Bénéficier des conseils d’un professionnel
- Avoir les bons gestes pour réaliser le catch and release
- Profiter d’une journée organisée avec déjeuner à bord
Pratiquer la chasse sous-marine
La pêche en apnée et muni d’un fusil sous-marin compte bien des adeptes sur le territoire calédonien. Il faut dire que les spots sont merveilleux : dans une eau limpide, on admire les rochers coralliens, les « patates » et tout leur écosystème. La beauté des fonds marins est époustouflante. On peut ainsi allier plaisir de la plongée en apnée et passion pour la pêche.
Adopter les techniques traditionnelles
Si la pêche à la mouche et la pêche au gros constituent des techniques modernes pour attraper le poisson, les pêcheurs calédoniens n’ont pas attendu ces pratiques pour maîtriser l’art et la manière de capturer leurs proies. La pêche aux crabes de palétuvier consiste par exemple à disposer de nuit des pièges avec appât pour attirer le crustacé et le capturer. La chasse à l’épervier se pratique quant à elle en lançant un filet plombé à la verticale, de manière à ce qu’il retombe autour du but visé.
Partagez une nuit ou un repas en tribu, vos hôtes seront sûrement ravis de partager avec vous leurs traditions !
Pêcher dans le respect de la faune locale
Pour allier plaisir de la pêche et respect de la faune locale, quelques réflexes sont à adopter. La technique du catch and release, littéralement « attraper et relâcher » est bien sûr encouragée. Il vous faudra aussi suivre la réglementation en vigueur. Certaines espèces, comme les crabes de palétuvier, les langoustes, les picots ou les tortues, sont protégées par la réglementation du Code de l’Environnement de la province Sud. Un calendrier vous indique les périodes autorisées et non autorisées à la pêche selon l’espèce. Le quota de pêche de produits de la mer autorisé (poissons, crustacés, coquillages) est de 40 kilos par sortie et par jour. La capture des espèces pélagiques (par exemple wahoo, mahi-mahi, bonite, thon, marlin, espadon) est quant à elle limitée à 15 individus par bateau et par sortie.